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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 08:30


Samedi soir, Générale de la nouvelle création de l'Opéra de Lille : Eugène Onéguine de Tchaïkovski.

Créé en 1879 au Théatre Maly de Moscou, chef-d’œuvre d’une tendresse musicale hors normes et d’une sensibilité extrême, Eugène Onéguine (en russe Евгений Онегин ; prononcer Ievguenī Onieguine), est de ces quelques opéras « à part ».
Alors que ses contemporains composent des opéras toujours plus héroïques, épiques et grandiloquents, Tchaïkovski adapte en musique un roman intimiste de Pouchkine, bijou de finesse, d’amour et de haine, de bonheur et de désespoir.

Eugène Onéguine
fait basculer les destins. À peine croise-t-il le regard de Tatiana qu’elle tombe amoureuse et lui écrit une lettre fatale dont elle ne se remettra jamais.
Pour un conflit qu’il sait stupide, il provoque en duel son ami Lenski et le tue. Après l’exil, Onéguine retrouve Tatiana dont il tombe éperdument amoureux, mais il est trop tard !

L'oeuvre est L'opéra d'un amour manqué, d'un adieu à la jeunesse définitivement disparue, sans doute assez représentatif de l'âme russe de cette fin du XIXe siècle.

Cette histoire de jeunes gens et de leurs folies de jeunesse, dirigée par Pascal Verrot à la tête de l’Ochestre de Picardie, est racontée par des chanteurs russophones qui ont tous l’âge de leur rôle. Le rôle-titre est tenu par Audun Iversen, qui fait à cette occasion ses débuts en France.
Tatiana est Dina Kutznetsova, qui après des études aux États-Unis débute une carrière internationale de Covent Garden à l’Opéra de Chicago ; Lenski est un jeune ténor de Moscou, Sergei Romanovsky ; Olga, la britannique Louise Poole, et le polonais Wojtek Smilek chante le Prince Gremine

La mise en scène , très classique mais efficace, a été confiée à Jean-Yves RUF.
Pascal Verrot dirige l'orchestre national de Picardie et sert admirablement la musique de Tchaïkovski.
Les voix sont magnifiques ( mention très bien à Dina Kutznetsova qui joue tatiana )
Costumes épurés, décors classiques (voilages blancs qui symbolisent la sensualité des étés russes et qui deviennent noirs après le duel ), sont la cerise sur le gâteau de ce spectacle d'une grande qualité.

Représentations à l'Opéra de Lille, les 12,14,17,19 et 22 janvier 2010.
Plus d'infos et Réservations sur www.opera-lille.fr

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 10:05

avatar-wallpaper

Vu le film événement de la fin d'année 2009, AVATAR de James CAMERON, le réalisateur de titanic, Abyss,Terminator, Aliens...

L'action se déroule sur la planète Pandora et traite du choc entre des humains venus ici exploiter un minerai rare et susceptible de résoudre la crise énergétique sur terre (nous sommes en 2154), et la population autochtone, les Nav'i qui vivent en parfaite symbiose avec leur environnement et tentent de se défendre face à l'invasion.
Un programme est créé par les terriens, le programme "Avatar " qui va leur permettre de contrôler des corps Na'vi clonés associés à des gènes humains, afin de s'insérer dans la population et de tenter de négocier avec elle, dans la mesure où le clan « Omaticaya » est installé dans un gigantesque arbre-maison situé sur un des principaux gisements de ce minerai dénommé Unobtanium. Le personnage central de l'histoire est Jake Sully ( le très mignon acteur Sam Worthington, un temps pressenti pour remplacer Pierce Brosnan dans James Bond ) ,  marine paraplégique qui, via son avatar, va devoir choisir son camp... avec le destin de la planète en jeu. worthington sam

Ce film est l'un des plus coûteux de toute l'histoire du cinéma ( le budget d'Avatar s'élève à cinq cent millions de dollars ) mais son succès public fulgurant lui permet de dégager des bénéfices après dix jours d'exploitation.

Disons le tout de suite : je ne suis pas fan des films " héroic fantasy" qui font la part trop belle aux effets spéciaux au détriment de l'histoire, des acteurs ou du scénario.

AVATAR est autre chose : L'histoire est très bien écrite et se tient ( même si elle peut paraître simpliste au départ : les méchants blancs occidentaux qui envahissent une planête habitée par de gentilles créatures proches de la nature ) ;
Les effets spéciaux ( l'essentiel du film est tournée en images de synthèse ) sont époustouflants ; la 3D nous plonge au milieu de l'action ( Il faut voir le film avec les lunettes 3D mais toutes les salles ne proposent pas cette version ) ; la BO est de toute beauté .
On est surpris, on rit, on est ému, on se prend d'amitié pour certains personnages.
Certes, on est à Hollywood : les bons sont très bons, les méchants très méchants et la fin est....chuttt, je ne vous en dis rien.
Saluons la présence de Sigourney Weaver, rescapée des "Aliens" et toujours à l'aise dans ce type de rôle.
Ce film est, en outre, une ode à l'écologie : l'homme a épuisé les ressources naturelles de sa  planête et colonise, à tout prix, d'autres mondes à son propre profit. Quelles que soient les conséquences !!! Ca ne vous rappelle rien ?

Un AVATAR 2 et un AVATAR 3 sont déjà prévus ( la fin du film est largement ouverte ) et les recettes colossales du film font que c'est inévitable...
Le DVD est, d'ores et déjà, prévu pour avril 2010.



la bande annonce ( VF ) d'AVATAR

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 18:19

Ce dimanche, " La fabuleuse Histoire de Bollywwod" était au Colisée de Roubaix pour deux représentations (


Après Bharati ( déjà évoqué ici ) en 2007 et 2008,  La fabuleuse Histoire de Bollywood est un mélange de danses, musiques, et traditions de l'Inde. Sa diversité géographique, linguistique, historique et philosophique, ses peuples et innombrables coutumes, ont servi d'ingrédients à la réalisation de ce spectacle.

La Fabuleuse Histoire de Bollywood est servi par les plus grandes pointures de la scène cinématographiques bollywoodienne. La famille Merchants se trouve ainsi être à l'origine du projet mais aussi au cœur de l'intrigue. Shri Hiralal et sa petite-fille, Vaibhavi Merchant, sont les personnages centraux de cette fable qui relate les conflits intergénérationnels et surtout culturels au sein de la société indienne, la place de la femme en est l'inspiration fondamentale.
La beauté des danses indiennes renvoit à la complexité des traditions nationales où s'entremêlent religion, culture et mœurs.

Ce spectacle plonge le public dans une atmosphère multicolore trépidante. La Fabuleuse Histoire de Bollywood est une comédie musicale et dansante, riche, subtil et variée. Elle met en scène une trentaine d’artistes qui résument 100 ans de musique en 100 minutes.

Des décors, du kitsch à souhait,  des costumes traditionnels, une histoire de famille, une histoire d’amour, de reconnaissance… Tous les ingrédients pour une comédie musicale bollywoodienne sont réunis.


La salle est debout, à la fin du spectacle, pour une ovation bien méritée !



Plus d'infos sur le site officiel : http://www.indigo-productions.fr/Spectacle-tournee-dates-the-merchants-of-bollywood
Le spectacle revient en France en 2010.
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 10:50


Les Québécois du cirque Éloize sont dans la métropole !
Les créations de ce drôle de cirque aérien et poétique ont déjà fait le tour du monde.Nous partons dans ce spectacle sur les traces de nos souvenirs d’enfance. Les artistes s’adonnent à des jeux de gamins : les garçons jouent aux durs, les filles rêvent au prince charmant… Pour une amourette, que ne ferait-on pas ? Grimper aux étoiles, gonfler ses muscles, danser sous la pluie…
Prouesses physiques et de poésie enjouée, Rain explore la douce nostalgie d’instants appartenant à l’enfance. Acrobatie, jonglage, équilibre, voltige aérienne, contorsion, musique et chant rythment ce ballet  qui mêle force et fragilité, jusqu’au final, éblouissant et...humide !

Au final, un spectacle à voir même si nous sommes restés un peu sur notre faim pendant la première partie, un peu plus faible et sans vraiment de surprises.  A voir en famille !

Eloize vient du patois acadien qui signifie « éclair de chaleur » aux îles de la Madeleine, archipel situé à un peu plus de 200 km des côtes est du Québec et lieu d’origine de la compagnie.

Le Cirque Éloize est une troupe du nouveau Cirque Canadien fondée en 1993
6 spectacles ont été créés depuis 1993.Depuis sa fondation, il met l’accent sur la scénarisation, tout en faisant de l’acrobatie une partie intégrante de la mise en scène.
Le Cirque Éloize a présenté plus de 3000 représentations dans plus de 300 villes et 30 pays des quatre coins du monde


Du 1er au 04 décembre 2009 au Colisée de Roubaix.
Toute la tournée et plus d'infos sur  http://www.cirque-eloize.com/fr/

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 19:13



Roland Emmerich aime pulvériser les États-Unis. Après Indépendance Day et Le Jour d'après , avec "2012" , le film-catastrophe lorgne cette fois vers une théorie apocalyptique fondée sur le calendrier maya : le 21 décembre 2012, un cycle prendra fin.

Là-dessus se sont greffées des croyances pseudoscientifiques, avec alignement de planètes et inversion du champ magnétique à la clé. Résultat : un florilège de cataclysmes - tremblements de terre, éruptions volcaniques - que le film projette sur l'écran avec une débauche inouïe d'effets spéciaux. Les amateurs de  films catastrophes resteront cloués sur leur fauteuil de Cinéma. Les autres ne manqueront pas de souligner les incohérences du scénario, les lieux communs et les poncifs du genre ( les russes sont toujours un peu méchants, etc...). Mais l'histoire tient debout quand même.


Mais 2012 s'engouffre aussi dans la thèse conspiratrice : le gouvernement américain est au courant de la catastrophe. Il décide donc, en secret, de ne sauver que quelques privilégiés dans une arche de Noé cinglant vers l'Himalaya, tandis que l'humanité d'en bas - un romancier divorcé (John Cusack) et sa famille - tente le sauve-qui-peut.

Mais le plus singulier reste le marketing viral suscité sur Internet par 2012 . Un site mystérieux, faux nez du film, The Institute for Human Continuity, a proposé un tirage au sort pour faire partie des heureux élus en 2012 et a mis en ligne un document prétendument confidentiel selon lequel la Nasa aurait déjà pris ses précautions. Balivernes ? Des adolescents un peu crédules parlent de se suicider avant 2012. L'affaire a été prise au sérieux par un expert, David Morrison, qui a décidé de réfuter toute cette agitation new-age sur le site de la Nasa. On peut rappeler que 2012 n'est qu'un film et que, malgré son titre, il est déjà dans les salles. 


Prévoyez des vitamines...on est plutôt crevé à la fin de la projection ! La fin du monde, ça vous fatigue toujours un peu !!
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 15:05
Casino de Paris, samedi 31 octobre 2009, 21h45...
"Alain Souchon est chanteur". C'est le titre de son nouveau "tour de chant" ' comme on disait avant...
Depuis le temps que l'on dit qu'il est l'un des grands de la chanson , il continue de le démontrer à chaque album et sur chaque concert.

A 65 ans ( Il a donc " 10 ans" depuis 55 ans ) il a atteint l'âge respectable des classiques ( il n'aime sans doute pas ce mot ) de la chanson française.
65 ans mais avec toujours cette silhouette de jeune homme et cette voix reconnaissable entre toutes.
Au delà de l'interprète ( de talent ) l'auteur des textes de ces chansons est un véritable témoin de son époque.

Le concert reprend quasiment toutes les chansons du dernier album ainsi que, évidemment, tous les " tubes souchonesques".
Le titre Parachute doré ( le clip est ci-dessous ) inspiré des excès de grands patrons virés avec des indemnités indécentes, a été distribué en téléchargement gratuit sur son site officiel.
Dans le même dernier album , il dresse un constat d'échec des années Flower Power (Rêveur), analyse les causes de sa mélancolie (Écoutez d'où ma peine vient), parle de l'immigration illégale (Elle danse) et de la délinquance au féminin ( 8m² ).
La salle ( jolie salle ! ) du Casino de Paris était pleine et conquise d'avance.
Le public connaît quasiment toutes les chansons par coeur
Et c'est beau une salle qui chante !



Alain Souchon est en tournée en France et en Europe  jusque fin janvier 2010.
Le site officiel du chanteur : http://www.alainsouchon.net/



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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 11:41
  " le clip de Armstrong "

Maurane était au théatre sébastopol ce dimanche après-midi !
Nous adorons Maurane. Je l'ai, personnellement, déjà vue au moins 8 fois sur scène et, à chaque fois, le même charme opère. Le mélange très subtil entre sa superbe voix, sa simplicité, son humour ( très bruxellois dans le bon sens du terme ) est détonnant.
Cette fois, le spectacle est différent. Il fait suite à la sortie de son dernier album " hommage " à Claude Nougaro. Et donc, le show est très nougaresque...

Je dois avouer que je n'étais pas fan de Nougaro. En tous cas, j'aimais l'auteur mais pas l'interprête. Mea Culpa !
La salle ( pleine ) est conquise d'avance. La chanteuse est au mieux de sa forme ( ou de ses formes...oups ! ) et de sa voix. 4 musiciens très talentueux l'accompagnent.
Les chansons s'enchaînent, toutes aussi belles les unes que les autres et,toutes, interprétées avec émotion, humour et sensibilité. Maurane raconte aussi entre chaque morceau son histoire avec Claude Nougaro : ses rencontres, ses rendez-vous ratés, ses déceptions, ses attentes..

La belle bruxelloise sait y faire avec son public lillois et le public lui rend bien !
Petit scoop : Lille était la dernière date de sa première partie de tournée ( qui reprendra en 2010 ). Dès ce lundi, elle s'envole vers de nouvelles aventures...cinématographiques avec Jean Becker et Gérard Depardieu.
Bon Vent !


Plus d'infos sur le site personnel de Maurane : http://www.maurane.be/
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 10:02
Dans le cadre de la saison 2009-2010 de la compagnie " la virgule", était proposée vendredi soir la pièce " Le vol de Kitty Hawk". Elle raconte l'histoire de l'aventure la plus folle et la plus révolutionnaire du XXe siècle, l'histoire du premier vol de l'homme avec un "plus lourd que l'air", l'histoire d'Orville et Wilbur Wright, les deux frères qui donnèrent des ailes à l'humanité
Et si, « le petit pas pour l’homme, le grand pas pour l’humanité » avait commencé un 17 décembre 1903 ?



À la fin du XIXème siècle, la compétition intellectuelle et technique fait rage parmi la poignée d’hommes et de femmes piqués par le virus de l’aviation. De part et d’autre de l’Atlantique, dans le secret jalousement gardé de leurs ateliers, tous s’affairent à concevoir l’engin qui, le premier, s’élèvera du sol et naviguera dans des cieux jusque-là réservés aux oiseaux. Au nombre de ces aventuriers de la Modernité, Orville et Wilbur Wright, deux ingénieurs autodidactes de Dayton dans l’Ohio, déjà remarqués pour la conception d’une presse d’imprimerie révolutionnaire et la création d’une bicyclette tout aussi astucieuse, tentent de remporter ce défi qui les passionne depuis l’enfance.
 Les deux frères engloutissent les bénéfices de leur entreprise, la Wright Cycle Company, pour financer leurs recherches et être les premiers à déposer le brevet d’un avion capable de s’arracher de terre par sa propre force.
Par un matin venteux de l’hiver 1903, après des années d’observation patiente et méticuleuse des oiseaux, après la conception de centaines de cerfs-volants et de dizaines de planeurs, ils s’en vont essayer leur étonnante machine sur la plage de Kitty Hawk…


La pièce de Georges Dupuis est rythmée de la première à la dernière réplique par l’exaltation de cette aventure. C’est un texte qui nous tient en haleine, et le spectateur vit avec les frères Wright cette frénésie de vouloir réussir l’impossible. 
Ce récit embarque son public pour un voyage agréable dans les couloirs d'une histoire méconnue, celle des frères Wright et de leur projet insensé de vouloir échapper à l'attraction terrestre.
La mise en scène est efficace et sans superflu . Ainsi, ce n'est pas tant la course contre la montre de la concurrence qui rythme le spectacle que les liens entre les frères Wright, leur complémentarité et leur personnalité. Toute la distribution est excellente, chacun apportant son coup de manivelle à une entreprise sans prétention.Le décor est joli. on rit, on sourit, on est ému,surpris.
Que demander de plus pour passer une bonne soirée ? 

" le vol de Kitty Hawk" tourne depuis 2008.
Prochaine date, le 14 novembre 2009 au théatre de St Maur des Faussés
.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 10:04

Lu hier soir, le nouvel album d'Astérix et Obélix, sorti à l'occaion des 50 ans de nos héros gaulois favoris.

Sous-titré "Le Livre d'or", le 34e tome des aventures d'Astérix, célèbre donc les 50 ans de la naissance du petit Gaulois (dans les pages de la première édition de Pilote, le 29 octobre 1959). Cet album ne ressemble à aucun autre.
De courtes séquences s'enchaînent, les personnages emblématiques de la série  ( Le pirate Barbe-Rouge, Jules César et Cléopatre, L'égyptien Numérobis et bien sûr  les habitants de "l'irréductible village gaulois" ) se creusent la tête pour choisir le cadeau d'anniversaire des deux héros.
Un défilé de mode pour Obélix ?
Des épouses pour le duo ?
Des voyages ?
Le financement d'un film ?
Le tout fait penser à une plaquette publicitaire pour les produits dérivés ( le parc, les films )
C'est très décousu, sans vrai fil conducteur.


Lors d'une conférence de presse,Albert UDERZO  avait précisé avoir voulu "que tous les personnages apparus au fil des albums puissent réagir à cet anniversaire". La BD offre, cependant, une vision panoramique de la série, même si les scénarios sont d'inégale intérêt. 
Au tout début de l'album , Uderzo décrit ses personnages à la retraite (Astérix grand-père, le chef Abraracourcix en fauteuil roulant...), mais il abandonne vite cette idée ( et c'est dommage )  pour passer à autre chose et encore autre chose...

On s'attendait à retrouver une vraie histoire pleine de rebondissements et d'aventures..
Je suis resté un peu sur ma faim !

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 09:53

Hier mercredi, Générale de Dardanus, nouvelle production de l'Opéra de Lille.

Dardanus
est une tragédie Lyrique  de Jean-Philippe Rameau  créée à l'Académie royale de musique le 19 novembre 1739 Sur un  livret de Charles-Antoine Le Clerc de la Bruère , l'œuvre comporte un prologue et cinq actes.

Après les Noces de Figaro en 2008, Emmanuelle Haïm revient à l’opéra baroque avec Dardanus .

Dans une antiquité inventée, le Roi Teucer a une fille, Iphise, et un ennemi, Dardanus. Ces derniers s’aiment mais la rivalité de Teucer et Dardanus rend cet amour impossible et inavouable. Iphise est promise au Prince Anténor, selon la volonté de son père. Heureusement, l’intervention du magicien Isménor et un combat héroïque de Dardanus contre le monstre qui ravage le pays permet à l’Amour de triompher enfin!


 maquette du décor de Dardanus.

Epopée fantastique, cet opéra nécessite d’importants moyens artistiques: solistes, chœur, danseurs se rassemblent pour des scènes tour à tour brillantes (les fêtes antiques), mystérieuses et magiques (la grotte du magicien) ou héroïques (le combat de Dardanus contre le monstre).Cette oeuvre n'avait plus été présentée au public depuis 1980.

Claude Buchvald est à la mise en scène. Daniel Larrieu est le chorégraphe. Emmanuelle Haïm et son ensemble, le concert d'Astrée, magnifie la partie musicale de cette tragédie lyrique.
Avec Anders J. Dahlin, Andrew Foster-Williams, François Lis ou Ingrid Perruche, la distribution rassemble de jeunes artistes internationaux.

Alors au terme du spectacle, les impressions étaient mitigées : certains tableaux sont magnifiques, d'autres plus longuets et sans beaucoup de recherches ; certains premiers rôles sont un peu en retrait et semblent "un peu léger"  par rapport à ce que l'on peut attendre d'eux ( mais c'était une générale ! ) ; la chorégraphie peut sembler basique parfois ; certains costumes sont superbes, d'autres semblent plus " cheep".
Des constantes cependant : la magnifique partition de Rameau sublimée par le concert d'Astrée toujours impeccable ; le décor simple mais ingénieux d'Alexandre de Daerdel ; les chants du choeur.

Ce n'est, évidemment pas, l'oeuvre lyrique la plus accessible pour un profane.
On ne ressort pas de ce spectacle avec un thème musical qui vous trotte dans la tête et ne vous lâche plus pendant 3 jours.
C'est peut-être justement là qu'était le challenge : rendre la plus accessible possible cette oeuvre méconnue du répertoire sans la dénaturer.
On peut dire que ce pari est réussi.

Ce spectacle est créé en coproduction avec l’Opéra de Dijon et le Théâtre de Caen, avec le Chœur et l’Orchestre du Concert d’Astrée.
Spectacles les 16,18,20,22 et 24 octobre à l'Opéra de Lille, au théâtre de Caen les 05 et 07 novembre, à l'Opéra de Dijon les 18 et 20 novembre.
 www.opera-lille.fr


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