Quelques petites "auto- photos" d'un dimanche parisien !
J'ai une petite madeleine de Proust qui me suit depuis plus de 20 ans.
Cette madeleine s'appelle Michel Sardou.
Quoi, Sardou toi ?
Oui, Sardou moi !
Je sais, je sais, je n'ai pas le profil psycho-sociologique, je n'ai pas l'âge ( j' y reviendrai après ), pas le style, etc, etc...pour aimer Sardou !
Et bien si ! J'assume !
Et ce dimanche après-midi, j'étais au 3eme rang à l'Olympia pour le 4eme jour du tour 2011 du chanteur !
Alors quoi, me direz vous ? Qu'est ce qui te plaît chez cet artiste à la réputation sulfureuse, étiqueté facho, faisant toujours la gueule et aux chansons aux musiques et paroles réputées faciles ?
Et bien j'assume ! Je n'aime pas les modes et il n'est pas à la mode même s'il reste un des plus gros vendeurs de disques et remplisseurs de salles français !
Je suis, sans doute, capable, de chanter 95 % des titres de sa ( longue ) carrière. J'ai l'impression que ma vie a été rythmée par ses chansons, ses concerts, ses albums.
Il y a dans " Le Connemara" ," Chanteur de Jazz" ou " Je ne suis pas mort, je dors" des choses inexplicables qui me parlent.
Alors, pour en revenir à l'Olympia de dimanche, la salle était pleine, multi générationnelle. j'adore regarder, pendant un spectacle, les visages qui m'entourent : un groupe de secrétaires qui ont revêtu leurs plus belle jupe pour venir voir " leur Michel", des ménagères au bras de leur gros dur de mari susurrant ensemble presque toutes les paroles, des petits couples qui ont découvert le chanteur lors de la sortie du dernier CD, des mamies septuagénaires ou octogénaires qui sont passées chez le coiffeur la veille, des couples de garçons ( mais si, mais si !)
La catalogue de chansons a été choisi avec soin, mélant les anciennes ( les + populaires ) et les récentes.
La lumière est toujours très soignée, les orchestrations ( ou réorchestrations ) sont judicieuses et souvent positivement surprenantes.
Alors, certes, le chanteur a gommé son côté provocateur pour une posture consensuelle.Mais la voix reste là et la présence sur scène indéniable.